lundi 19 novembre 2012

La compréhension écrite. II

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Publié le 19/11/2012 à 06h00 | Mise à jour : 19/11/2012 à 07h22
Par frédéric laharie

Les Girondins victorieux face à l'OM (1-0) : trois points sur le gâteau

Après une première mi-temps difficile, les Girondins ont su accélérer pour battre l'OM à l'occasion du 25e anniversaire de leurs Ultras et prendre la deuxième place.


Les Bordelais Trémoulinas et Jussiê, avec Gouffran et Saivet, sont au sommet. Alors que l'OM reste sur une série de 35 ans sans victoire.

Les Bordelais Trémoulinas et Jussiê, avec Gouffran et Saivet, sont au sommet. Alors que l'OM reste sur une série de 35 ans sans victoire. (photo guillaume bonnaud)


Encore raté, Marseille ! L'OM devra attendre une 36e année au moins pour espérer venir gagner à Chaban-Delmas. La série a pris une ride de plus hier soir, et c'est tout Bordeaux qui a fait la fête. Ses Ultras quicélèbraient leur 25e anniversaire, et son équipe qui grâce à ce succès (1-0) grimpe à la deuxième place du classement derrière Lyon. Ça commence à devenir sérieux !
Une victoire en deux mi-temps bien distinctes : la première laborieuse, âpre, dominée par l'OM et la seconde plus emballante quand les Girondins ont enfin pu exprimer leur jeu avec le 10e but de Gouffran (le 6e en Ligue 1) en point d'orgue.
Pas dans la dentelle
La fête dans les tribunes, le combat sur le terrain. On a vite compris que ce Bordeaux-OM 50e du nom ne ferait pas dans la dentelle, et la mauvaise qualité du terrain n'expliquait pas tout. Des duels, des fautes, peu d'espaces et beaucoup trop d'erreurs techniques - moins de 70 % de passes réussies à la mi-temps, une statistique assez loin des standards habituels d'un bon match de Ligue 1 - voilà pour le menu, indigeste, de la première période.
Dans ce registre physique, l'OM pouvait faire jouer sa puissance et déployer sa circulation du ballon (58 % de possession du ballon à la pause). Pris à l'impact, les Girondins ont eux éprouvé beaucoup plus de difficultés à exprimer leur jeu. Faute de conserver suffisamment le ballon pour permettre à leurs arrières latéraux de remonter, ils ont rarement pu jouer sur les côtés de Trémoulinas et Mariano, leur point fort habituel.
Ainsi a-t-il fallu attendre la fin de la première période pour voir le premier débouler à droite, une action conclue par un bel enchaînement contrôle de la poitrine-volée de Saivet bien capté par Mandanda (40e). Et une minute de plus pour que le nouvel international profite d'un mauvais repli défensif d'Amalfitano pour enfin mettre le nez à la fenêtre à gauche.
Jusque là, et c'était logique compte-tenu de sa domination territoriale, Marseille s'était procuré les occasions les plus franches, malgré l'absence d'avant-centre de métier. Sur la première, Cédric Carrasso jugeait mal la trajectoire plongeante d'une frappe d'Amalfitano qu'il voyait avec soulagement s'échapper en corner tout près de son poteau gauche (13e).
Sur la deuxième, le gardien bordelais était cette fois décisif en contrant la reprise à bout portant d'André Ayew sur un centre de Morel qui avait profité d'une mésentente entre les Brésiliens Mariano et Henrique (40e).
Gouffran frappe encore
Le reste du temps, on l'a dit, c'était âpre, tendu comme le duel Henrique-Ayew, Bordeaux était contraint à un jeu long contre nature. Et puisque ça ne passait pas dans le jeu, à attendre un coup de pied arrêté, comme ce corner d'Obraniak repris par Saivet et dégagé devant sa ligne par Morel (35e).
Bordeaux avait quand même mieux terminé la mi-temps et gardait l'élan à la reprise. Comment ? En redistribuant les cartes au milieu - Plasil plus bas, Obraniak à droite, Saivet à gauche -, Francis Gillot rééquilibrait son équipe et ses joueurs, plus mordants, reprenaient le contrôle du ballon. Et trouvaient enfin leur circuit préférentiel, vers les côtés.
Application parfaite dès la 52e minute : sur un centre de Trémoulinas décalé par Plasil, Gouffran devançait Nkoulou au premier poteau pour battre Mandanda du bout du pied gauche, un 6e but qu'il pouvait aller directement fêter avec le Virage Sud !
L'allant était clairement girondin cette fois mais Gouffran ratait une volée (68e) sur un centre de Saivet et ne cadrait pas après un une-deux dans la surface avec un Trémoulinas intenable (72e).
Bordeaux restait sous la menace d'un dernier coup de Trafalgar jusqu'au bout mais sans réelle frayeur cette fois. L'OM n'avait pas le banc pour accélérer et ces Girondins-là tenaient trop bien cette victoire pour la lâcher à la fin.




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