Devoirs pour jeudi 15 nov.
1-Lis le texte et copie les réponses dans le cahier. ( Attention copie seulement les réponses!)
http://babelnet.sbg.ac.at/canalreve/bravo/module8/3.1.html
2- Lis et réponds aux questions:
http://www.sudouest.fr/2012/11/12/neuf-coups-de-couteau-et-un-drame-humain-875703-3449.php
Publié le 12/11/2012 à 06h00 | Mise à jour : 12/11/2012 à 09h36
Par Vincent Dewitte
Par Vincent Dewitte
Meurtre de Moliets (40) : neuf coups de couteau dans les dunes
Le procès du violeur et assassin présumé d'Henriette Santamaria s'ouvre ce lundi matin. La famille de la victime tuée sur la dune de Moliets en mai 2010 veut enfin accéder à la vérité
Ici lors de la reconstitution du meurtre (assassinat ?) d'Henriette Santamaria, sur une dune isolée du courant d'Huchet, le 31 mai 2011. (photo archives david le déodic)
Difficile de se faire une idée précise des instants qui ont précédé la découverte du corps sans vie d'Henriette Santamaria, une Béarnaise de 57 ans retrouvée par son mari sur une dune isolée du courant d'Huchet, le 29 mai 2010, à Moliets-et-Maâ. En fonction des faits qui seront soumis à la cour d'assises des Landes à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de la semaine, la seule certitude est que le juge d'instruction saisi du dossier avait conclu à un assassinat et un viol.
À la lecture de l'ordonnance de mise en accusation d'Éric Aubin, un Landais de 48 ans sans antécédent judiciaire, le seul élément incontestable à ce jour est le mode opératoire qui a permis de tuer cette Orthézienne native de Sallespisse : neuf coups de couteau mortels dont cinq portés au niveau du cœur de la victime, deux rapprochés de la carotide et un dernier au niveau de la fourchette sternale. Si la culpabilité du mis en examen ne fait aucun doute, l'homme ayant non seulement reconnu être l'auteur des coups de couteau mais aussi exprimé des remords sur son geste fatal, ses avocats successifs (d'abord le Dacquois Me Frédéric Lonné et aujourd'hui le Palois Me Thierry Sagardoytho, NDLR) ont toujours contesté les chefs d'accusation de viol et d'assassinat.
Viol et assassinat ?
En novembre 2011, un appel avait même été relevé par la défense afin que l'accusation de viol soit abandonnée et que l'assassinat, qui suppose une préméditation, soit requalifié en homicide volontaire, ou meurtre. Au grand soulagement de la famille de la défunte, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau avait rejeté sa requête.
« Cela reste un assassinat et un viol, tous les éléments du dossier, objectifs et psychologiques, permettent de le dire », avait alors souligné l'avocate montoise du mari et du fils d'Henriette Santamaria, Me Béatrice Letang-Forel.
Compte tenu de l'absence de preuves matérielles flagrantes et de témoins directs de la scène - les quelques pêcheurs présents n'avaient rien vu ni entendu et le temps médiocre de cette journée d'avant-saison n'avait pas attiré la foule des grands jours - les jurés landais de la cour d'assises devront certainement fonder leur intime conviction sur des éléments liés à la personnalité d'Éric Aubin.
Un mari jaloux et violent:
D'abord présenté par ses proches comme « un homme gentil », « quelqu'un incapable de faire du mal à une mouche tant qu'on ne touchait pas à sa famille », cet intérimaire natif d'Enghien-les- Bains (95) et installé à Labenne peu avant les faits, s'est peu à peu révélé comme un mari jaloux et violent. Suivant son épouse, le père de trois enfants, marié depuis 1983, avait notamment montré une face sombre lorsqu'il avait appris qu'il avait été trompé. Toujours selon elle, furieux, il aurait passé ses nerfs sur le berger allemand de la famille, égorgeant l'animal avec un couteau. Au cours de l'instruction, sa propre femme avait même confié aux enquêteurs qu'elle avait été séquestrée par son mari et qu'elle avait même failli être violée par ce dernier. Cela sera évidemment abordé lors de l'audience.
Concentré presque exclusivement sur sa famille, Éric Aubin est en tout cas présenté comme un coureur qui rencontrait des problèmes de couple, et sachant pertinemment qu'« une nouvelle tromperie aurait été la goutte d'eau qui aurait fait déborder le vase ». Un élément à charge qui sera lui aussi contesté mais qui est tout à fait concordant avec la thèse selon laquelle il serait passé à l'acte suite à un rapport sexuel marqué par une éjaculation rapide, « par peur d'être dénoncé » à sa femme par la victime…
Une dame appréciée de tous :
À l'opposé de la description somme toute assez noire et inquiétante de son assassin et violeur présumé, il apparaît qu'Henriette Santamaria ne souffrait d'aucun problème de vie. C'était une femme appréciée de tout son entourage, une aide ménagère affiliée au Centre communal d'action sociale d'Orthez, très investie dans le milieu associatif local et toujours présentée comme « une femme exemplaire », « dynamique » et « invariablement souriante ». Non seulement les expertises n'ont révélé chez elle aucune tendance équivoque avec les hommes mais la Béarnaise souffrait de douleurs pelviennes chroniques compatibles avec un diagnostic de dyspareunies, une pathologie extrêmement handicapante et difficile. Qu'il y ait eu viol ou non, que le passage à l'acte ait été ou non dicté par une quelconque préméditation, Éric Aubin avait déclaré aux enquêteurs avoir de la « haine » contre lui-même. Ses « regrets » avaient notamment été formulés avec ces mots tout simples : « Même si ce n'était pas une femme importante pour moi, c'était une femme, un petit être… »
Plus que toute autre chose, la famille et tous les proches d'Henriette Santamaria entreront ce matin dans la salle d'assises de Mont-de-Marsan avec le besoin fondamental de savoir ce qu'il s'est réellement passé sur le sable de Moliets-et-Maâ le 29 mai 2010.
« Éric Aubin a connu un accès de désespoir en juin dernier (lire par ailleurs, NDLR), il vient maintenant avec la volonté de s'exprimer le plus clairement possible sur les circonstances du drame », indiquait à ce sujet la semaine passée Me Thierry Sagardoytho.
À la lecture de l'ordonnance de mise en accusation d'Éric Aubin, un Landais de 48 ans sans antécédent judiciaire, le seul élément incontestable à ce jour est le mode opératoire qui a permis de tuer cette Orthézienne native de Sallespisse : neuf coups de couteau mortels dont cinq portés au niveau du cœur de la victime, deux rapprochés de la carotide et un dernier au niveau de la fourchette sternale. Si la culpabilité du mis en examen ne fait aucun doute, l'homme ayant non seulement reconnu être l'auteur des coups de couteau mais aussi exprimé des remords sur son geste fatal, ses avocats successifs (d'abord le Dacquois Me Frédéric Lonné et aujourd'hui le Palois Me Thierry Sagardoytho, NDLR) ont toujours contesté les chefs d'accusation de viol et d'assassinat.
En novembre 2011, un appel avait même été relevé par la défense afin que l'accusation de viol soit abandonnée et que l'assassinat, qui suppose une préméditation, soit requalifié en homicide volontaire, ou meurtre. Au grand soulagement de la famille de la défunte, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau avait rejeté sa requête.
« Cela reste un assassinat et un viol, tous les éléments du dossier, objectifs et psychologiques, permettent de le dire », avait alors souligné l'avocate montoise du mari et du fils d'Henriette Santamaria, Me Béatrice Letang-Forel.
Compte tenu de l'absence de preuves matérielles flagrantes et de témoins directs de la scène - les quelques pêcheurs présents n'avaient rien vu ni entendu et le temps médiocre de cette journée d'avant-saison n'avait pas attiré la foule des grands jours - les jurés landais de la cour d'assises devront certainement fonder leur intime conviction sur des éléments liés à la personnalité d'Éric Aubin.
Un mari jaloux et violent:
D'abord présenté par ses proches comme « un homme gentil », « quelqu'un incapable de faire du mal à une mouche tant qu'on ne touchait pas à sa famille », cet intérimaire natif d'Enghien-les- Bains (95) et installé à Labenne peu avant les faits, s'est peu à peu révélé comme un mari jaloux et violent. Suivant son épouse, le père de trois enfants, marié depuis 1983, avait notamment montré une face sombre lorsqu'il avait appris qu'il avait été trompé. Toujours selon elle, furieux, il aurait passé ses nerfs sur le berger allemand de la famille, égorgeant l'animal avec un couteau. Au cours de l'instruction, sa propre femme avait même confié aux enquêteurs qu'elle avait été séquestrée par son mari et qu'elle avait même failli être violée par ce dernier. Cela sera évidemment abordé lors de l'audience.
Concentré presque exclusivement sur sa famille, Éric Aubin est en tout cas présenté comme un coureur qui rencontrait des problèmes de couple, et sachant pertinemment qu'« une nouvelle tromperie aurait été la goutte d'eau qui aurait fait déborder le vase ». Un élément à charge qui sera lui aussi contesté mais qui est tout à fait concordant avec la thèse selon laquelle il serait passé à l'acte suite à un rapport sexuel marqué par une éjaculation rapide, « par peur d'être dénoncé » à sa femme par la victime…
Une dame appréciée de tous :
À l'opposé de la description somme toute assez noire et inquiétante de son assassin et violeur présumé, il apparaît qu'Henriette Santamaria ne souffrait d'aucun problème de vie. C'était une femme appréciée de tout son entourage, une aide ménagère affiliée au Centre communal d'action sociale d'Orthez, très investie dans le milieu associatif local et toujours présentée comme « une femme exemplaire », « dynamique » et « invariablement souriante ». Non seulement les expertises n'ont révélé chez elle aucune tendance équivoque avec les hommes mais la Béarnaise souffrait de douleurs pelviennes chroniques compatibles avec un diagnostic de dyspareunies, une pathologie extrêmement handicapante et difficile. Qu'il y ait eu viol ou non, que le passage à l'acte ait été ou non dicté par une quelconque préméditation, Éric Aubin avait déclaré aux enquêteurs avoir de la « haine » contre lui-même. Ses « regrets » avaient notamment été formulés avec ces mots tout simples : « Même si ce n'était pas une femme importante pour moi, c'était une femme, un petit être… »
Plus que toute autre chose, la famille et tous les proches d'Henriette Santamaria entreront ce matin dans la salle d'assises de Mont-de-Marsan avec le besoin fondamental de savoir ce qu'il s'est réellement passé sur le sable de Moliets-et-Maâ le 29 mai 2010.
« Éric Aubin a connu un accès de désespoir en juin dernier (lire par ailleurs, NDLR), il vient maintenant avec la volonté de s'exprimer le plus clairement possible sur les circonstances du drame », indiquait à ce sujet la semaine passée Me Thierry Sagardoytho.
Questions à répondre dans ton cahier:
1-À quelle rubrique* appartient cette nouvelle?
2-Cette nouvelle est apparue lundi 12 nov. Qu'est-ce qui s'est passé ce lundi?
3-Qu'est-ce qui s'est passé en mai 2010?
4-Éric Aubin accepte qu'il est l'assassin; VRAI ou FAUX? Copie la phrase du texte qui l'explique.
5-Comment est la personnalité du mari de Henriette?
6-Et celle de Henriette?
7-Dis autrement: "quelqu'un incapable de faire du mal à une mouche "
8-"Difficile de se faire une idée précise des instants qui ont précédé" Pourquoi "qui" et non "que"?
9-Souligne une phrase au passé composé et une autre à l'imparfait.
10-Invente une autre titre pour la nouvelle.
*rubrique:sección.
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