Cette Espagne était trop forte pour ces Bleus
Par Christophe Remise, 03-09-2014
L'équipe d'Espagne,
avec les frères Gasol en tête, était un cran au-dessus de nos Bleus sur ce
match. - AFP
Si les Bleus ont
vaillamment résisté en première période, ils ont finalement concédé une défaite
on ne peut plus logique, de 24 points, ce mercredi, à Grenade, face à l'équipe
d'Espagne.
«On n'est pas dans
la même catégorie, on est plutôt en reconstruction, en tout cas pour cette
année, expliquait Vincent Collet, lucide, avant de défier l’Espagne, ce
mercredi, à Grenade. Si on n'est pas prêt, on peut en prendre 50. C'est la
réalité de la situation.» Finalement, l’équipe de France n’est pas repartie
de la salle de Grenade avec un écart de 50 points. Mais malgré un début de
match orgueilleux, elle s'est fort logiquement inclinée face à la Roja ce
mercredi, dans le cadre de la quatrième et avant-dernière journée du premier
tour de la Coupe du monde (88-64). Marc Gasol (17 pts), son frère Pau (15 pts)
et Serge Ibaka (10 pts, 8 rbs) ont, comme prévu, fait des misères à la
sélection française dans la raquette (42 points sur 88 dans la peinture, contre
28 pour la France). Le tout avec 5 contres (0 pour la France) et 11
interceptions (à 4). C’est donc grâce à leur défense et à leur contres assassins
(11 pts en contre, 2 pour la France) que les vice-champions olympiques ont fait
exploser les joueurs de Vincent Collet, sur la durée. Et notamment en seconde
période.
Un premier quart quasi
parfait, mais...
Si l’Espagne entamait cette rencontre à 200 à l’heure (11-3), la France se remettait dans le droit chemin avec un Joffrey Lauvergne hyperactif (8 pts, 5 rbs – gêné par les fautes en fin de match), l’adresse et le culot d’Antoine Diot (11 pts) ou encore la classe de Nicolas Batum (11 pts). Mieux : ils égalisaient grâce à «Batman», à 40 secondes de la fin du premier quart (19-19) ! Mais le tableau de marque affichait 22-19 après 10 minutes. La faute à ce diable de Juan-Carlos Navarro (14 pts), qui rentrait un impossible trois points au buzzer.
Si l’Espagne entamait cette rencontre à 200 à l’heure (11-3), la France se remettait dans le droit chemin avec un Joffrey Lauvergne hyperactif (8 pts, 5 rbs – gêné par les fautes en fin de match), l’adresse et le culot d’Antoine Diot (11 pts) ou encore la classe de Nicolas Batum (11 pts). Mieux : ils égalisaient grâce à «Batman», à 40 secondes de la fin du premier quart (19-19) ! Mais le tableau de marque affichait 22-19 après 10 minutes. La faute à ce diable de Juan-Carlos Navarro (14 pts), qui rentrait un impossible trois points au buzzer.
La «Bomba» enchaînait avec un nouveau majoré, 11 secondes après la
reprise (25-19) ! Marc Gasol l’imitait (28-19). Edwin Jackson (5 pts) leur
répondait de loin (28-22) et les dunks rageurs de Rudy Gobert (4 pts), couplés
à la vista d’un Thomas Heurtel inspiré (6 pts, 3/8, 6 rbs, 2 pds, 2 int),
permettait aux Bleus de recoller (31-28). Pour la dernière fois… Finalement,
l’Espagne rentrait aux vestiaires à +10 (34-24 MT). Tout de même pas contre le
cours du jeu, mais cet écart ne reflétait pas vraiment les efforts et la
débauche d’énergie des champions d’Europe. On a toutefois vite compris qu’il
n’y aurait pas photo en deuxième période (52-36). Les gladiateurs français,
Lauvergne et Florent Piétrus (3 pts, 8 rbs), excellent mercredi, ont tout
donné. Mike Gelabale aussi (4 pts). Mais le constat était là : l’Espagne était
tout simplement au-dessus et attaquait le dernier quart-temps à +15 (65-50).
Souvent au bord de la rupture lors des 10 dernières minutes, les Bleus, trop
maladroits en seconde période, ont eu le mérite de ne jamais baisser les yeux
au cours d’un dernier quart-temps vite devenu anecdotique, avec des tests de
part et d'autre (88-64 score final).
http://sport24.lefigaro.fr/basket/equipe-de-france/actualites/cette-espagne-etait-trop-forte-pour-ces-bleus-712181
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